BPMN (Business Process Model and Notation) : Tout savoir

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Le Business Process Model and Notation (BPMN) est de plus en plus utilisé par les entreprises et les utilisateurs techniques. L’objectif ? C’est la cartographie des processus commerciaux. Sa création remonte à 2004. Ce dernier encadre la modélisation des processus, contribue à l’automatisation des workflows et facilite leur manipulation pour les utilisateurs.

Responsable métier, professionnel de vente ou DSI, cet article est fait pour vous. Voici un aperçu de ce qu’est la norme BPMN, sa mise en application ainsi que ses symboles.

Qu’est-ce que c’est que la norme BPMN ?

Le Business Process Model and Notation (BPMN) peut être défini comme une méthode de modélisation des processus d’affaires. Elle fournit une description minutieuse des chaînes de valeur ainsi que des activités métier. Développée par la Business Process Management Initiative, elle constitue une norme ISO depuis 2013. Cette méthode est ainsi importante pour améliorer l’agilité opérationnelle des entreprises. Ainsi, il y a fort à parier qu’en 2023, le BPMN se concentre plus sur l’optimisation des parcours des clients.

LE BPMN : un moyen collaboratif

Aujourd’hui, les processus des entreprises sont plus complexes que jamais. Afin de gagner en agilité, il faut adapter ces derniers et les optimiser. Certes, partager la même vision au sein de l’entreprise est important. En revanche, cette synchronisation dépend de la mobilisation de toutes les parties techniques. Sans langage commun, on ne peut y parvenir. C’est là qu’intervient la norme BPMN.

Celle-ci est devenue une solution novatrice et accompagne de plus en plus les entreprises dans leur transformation digitale. Le flux des données essentielles à la gestion des processus peut être désormais représenté visuellement. Résultat ? Une communication plus fluide entre les collaborateurs.

La norme BPMN a pour objectif de mobiliser un langage standardisé permettant à toutes les parties prenantes d’augmenter leur performance. Au-delà de l’aspect graphique, celle-ci contribue également à la normalisation des descriptions des objets et des formats de fichiers.

L’éventuelle barrière existante entre les acteurs fonctionnels et techniques est éliminée. Grâce à cette démarche, les responsables métiers peuvent facilement dessiner leur processus et les transporter vers les applications.

Un langage puissant pour modéliser les processus métier

Afin de pouvoir modéliser les processus, le BPMN comprend plusieurs composants. Cela contribue à combler l’écart entre les différentes étapes de la gestion des processus métier des organisations.

Ses symboles peuvent être regroupés selon :

  • Des objets de flux : les composants essentiels d’un flux de travail global sont connus sous le nom d’objets de flux. Ces objets comprennent les événements, les activités et les passerelles. Les événements agissent comme des déclencheurs qui initient, modifient ou terminent un processus. Les activités sont les tâches accomplies. Quant aux passerelles, elles constituent des points de décision dans le flux de travail.
  • Swimlanes : les swimlanes permettent de visualiser les activités de chaque participant de manière claire et distincte.
  • Connecter les objets : elles illustrent les relations entre les différents éléments d’un processus dans le BPMN. On distingue trois types d’objets de connexion : Le flux de séquences (Sequence Flows), le flux de messages (Message Flows) ainsi que les associations.
  • Artéfacts (Artifacts) : les artefacts fournissent des informations importantes sur un processus. Ils se présentent sous trois formes : les objets de donnée (data object), les groupes et les annotations. Les objets de données identifient les données nécessaires à l’activité. Les groupes permettent de regrouper logiquement les activités. Quant aux annotations, elles servent à expliquer différents aspects du diagramme.

La date-driven approach : l’avenir du Business Process Model and Notation en 2023

La data prend de plus en plus de l’ampleur en 2023. Elle facilite la définition des KPIs et permet une vue d’ensemble des processus. L’intégration des données est désormais automatisée pour améliorer l’efficacité des services. Cela épargne non seulement le risque d’erreurs, mais garantit aussi un traitement rapide.

En 2023, nous assistons à l’essor des outils d’orchestration de type iPasS (integration Platform as a Service). Ces outils permettent de gérer l’ensemble des processus par le biais d’un système unique. Ainsi, il n’est plus nécessaire d’utiliser plusieurs outils exécutant différentes tâches, vous ne serez plus exposés à la fragmentation des données et des processus. Grâce à ces outils, il devient plus facile de gérer l’intégration des données entre les différentes applications, qu’elles soient en mode SaaS ou installées sur les serveurs de l’entreprise.

BPMN pour tous : comment le low-code change la donne ?

La création de processus, de sites web et d’application peut sembler intimidante, en particulier pour ceux qui ne sont pas concepteurs ou développeurs. Ainsi, les BPMN ont besoin de moyens souples et efficaces pour faciliter l’automatisation des tâches. Certes, le BPMN vous aide à simplifier les tâches que vous devez accomplir (quotidiennement, mensuellement ou même annuellement). En combinaison avec les outils low-code, vous pourrez améliorer votre productivité et analyser efficacement le flux de travail de votre entreprise. Selon une étude menée par Gartner, d’ici 2024, 65% du développement des applications sera réalisé par le biais d’une plateforme low-code.